Romain THOREL commence l’étude du piano à l’âge de cinq ans et poursuit ensuite ses études aux Conservatoires de Nîmes, Gennevilliers et Montpellier où il obtiendra des premiers prix en piano classique, cor d’harmonie, musiques actuelles, solfège et jazz.
Depuis toujours passionné par toutes les musiques, il sera amené à jouer dans différentes formations : du piano solo au cor (section et solo), de l’orchestre symphonique au trio jazz et groupes de rock, ska, reggae, funk, soul ; de projets acoustiques et intimistes (concerts piano solo) aux formations électriques, etc…
Depuis 2009, il mène de front plusieurs projets. Il est l’un des membres du groupe de rock Lazuli (cor, claviers et chœurs) avec qui il tourne dans toute l’Europe et outre-Atlantique. Le groupe a enregistré sept albums et un DVD. Il a occupé un poste d’accompagnateur des classes de danses au Conservatoire de Nîmes (2009-2015).
J’ai rêvé d’une aube restée fidèle à mes rêves mais c’est une aube cruelle qui se lève.
Un œil jeté par la fenêtre et je vois encore une journée à ne pas mettre un chien dehors.
Je vois les hommes contre les hommes partout l’homme pour l’homme un loup.
Le temps est à la rage… Une pensée pour toutes les victimes des attentats de Paris…
(Impro Romain THOREL – 2015)
Par ailleurs, il a aussi été side man au sein de nombreuses formations et groupes : le quartet gospel et soul Melting Shout, le groupe de soul The Soulfull Experiment, la chorale gospel montpelliéraine Gospel Soul Mass Choir ainsi que le septet jazz B.A.N.B (Big AlterNative Band), clavier et corniste du groupe du rappeur Krazy Space (Hip-Hop/Rap US), du groupe Ciadel, duos danse/musique avec les danseuses Julia Moncla (contemporain), Saliha Guehairia (flamenco contemporain)… Musicien free-lance, il travaille avec des danseurs (Ballet Preljocaj), participe à de nombreux projets live et studios, et compose aussi des B.O de films (L’écume des jours Michel Gondry, Polina Angelin Preljocaj et Valérie Müller), courts métrages et documentaires.
Son projet solo né en 2015 est le fruit de ces diverses expériences et rencontres. Romain Thorel devenu MAïïN mélange des influences diverses et propose une musique électronique entièrement jouée, ouverte sur l’improvisation en live et qui peut s’adapter facilement à d’autres formes d’arts visuels.
Des rythmiques massives ou légères, des claviers puissants et envoûtants, parfois juste un piano intimiste, des basses tranchantes ou veloutées, sont le reflet d’influences diverses (Flume, Rone, Max Cooper, Chet Faker, Fakear, Tom Yorke, Sigur Ross, James Blake, Tom Waits, Pink Floyd, Ibrahim Maalouf, Bach, Chopin, Debussy, Keith Jarrett, Miles Davis et tant d’autres…).
Son premier E.P Elektrees (disponible en téléchargement depuis juin 2016 en duo avec Teddy Marin à la batterie) est une combinaison de deux mondes distincts mais complémentaires : l’électronique chimique et l’acoustique organique qui prennent vie sous les doigts d’un musicien ou de plusieurs.