Festival des hémisphères : un cocktail scandinave

François Richard propose une belle série de clichés scandinaves pour un voyage dépaysant et naturel.

Objectif Gard du 06/02/2019

Pour cette 8e édition, l’Association des anciens élèves du conservatoire de Nîmes (AAECN) et la bibliothèque Carré d’Art – Jean Bousquet vous invitent en Scandinavie, terre des elfes, nains et autres Valkyries. À voir jusqu’au 16 février.

Nîmes est loin de cette thématique mais ne sommes-nous pas sur Terre pour la découvrir dans ses moindres recoins ? Avec l’exposition actuellement dévoilée à Carré d’art, faites-vous votre idée sur des paysages grandioses et un art de vivre différent du nôtre mais tout aussi attachant.

La nature, dans sa monumentalité, peut être effrayante ou passionnante, éblouissante ou humble, mais elle ne nous laisse pas indifférents. Quelles traces laissons-nous ? Quelles cicatrices avons-nous irrémédiablement imposées à ce patrimoine ? Une histoire de plusieurs milliards d’années dans laquelle nous ne faisons qu’une si brève apparition…

François Richard, photographe nîmois, utilise principalement le noir et blanc pour sa capacité d’abstraction et sa subjectivité. Un minimalisme qui force l’imagination du spectateur, afin qu’il puisse s’immerger dans l’atmosphère de lieux où il est encore possible de rencontrer une nature vierge.

Sobriété, simplicité, efficacité… Beauté

Le Nîmois, qui a travaillé pendant plus de quinze ans pour le compte du journal La Marseillaise, a déjà exposé à Carré d’art. Un moment d’une grande intensité avec une production aussi bien antique que moderne dans l’intemporalité d’une Rome immortelle. Avec ce nouveau projet, le photographe nous embarque dans une Scandinavie que lui seul a pu débusquer.

L’œil vif, le doigt léger, il enchaîne les bonnes surprises et vous guide au fil de son parcours de baroudeur. Avec lui, pas de clichés mais de vrais sujets photographiques. Avec lui, pas de lieu commun, que des vérités. Tantôt abstraites, tantôt concrètes, les variations de son imaginaire font place aux rêveries scandinaves qui lancent un appel à la découverte de ce territoire vaste et peu peuplé.

« Once you really commence to see things, then you really commence to feel things » disait Edward Steichen. En français dans le texte, « Une fois que vous commencez vraiment à voir les choses, alors vous commencez vraiment à ressentir les choses. » Prenant cette maxime à son compte, François Richard offre un panorama immanquable à qui veut voyager pour avoir de nouveaux yeux et voir de nouveaux paysages.

À voir à la bibliothèque Carré d’art Jean Bousquet, mur Études, bibliothèque des adultes (-1).

Lire l’article original d’Anthony MAURIN ici.